Capitaliser les bonnes pratiques de l'entreprise. Pourquoi ?

Les bonnes pratiques et l’expérience ne se constituent pas du jour au lendemain. Elles résultent de l’accumulation de longues années d’activité, d’investissements, d’efforts et d’interactions au sein de l’entreprise. C’est un bien immatériel extrêmement précieux que chaque organisation est appelée à préserver, valoriser, optimiser, transmettre et pérenniser. En somme, les bonnes pratiques doivent être capitalisées, et ce, pour plusieurs raisons.

La capitalisation des savoirs

Généralement, lorsqu’on parle de capitalisation de l’entreprise, on entend par cela la somme qu’il faudrait permettre le rachat de la totalité des actions. En effet, cette procédure est utilisée pour mesurer le poids d’une entreprise sur son marché, ainsi que pour estimer sa taille. De manière concrète, cela représente la valeur sur le marché boursier des capitaux propres de la société.

Quant à la capitalisation des savoirs, il s’agit d’un processus auquel l’on doit accorder une grande importance. Toute organisation possède et met en œuvre un certain nombre de connaissances et de pratiques. Elles sont acquises, accumulées et améliorées à mesure que l’activité de l’entreprise évolue, formant ainsi un capital savoir-faire d’une valeur inestimable. Les expériences et les bonnes pratiques prennent différentes formes au sein de l’entreprise : le savoir-faire de l’employé, les procédures internes, etc.

Si l’on se réfère à la norme FD X 50-190, la capitalisation d’expérience s’effectue en 5 phases :

  • l’identification de l’expérience à capitaliser
  • la mise en place des dispositifs nécessaires à la capitalisation
  • la capture de l’expérience à réutiliser
  • la valorisation par transformation en informations utilisables
  • l’utilisation du capital ainsi rassemblé

C’est tout un processus qui renvoie également à la gestion des connaissances, ou knowledge management.

Plusieurs types d’outils sont utilisés pour cela. Ils doivent être adaptés aux spécificités des  grandes entreprises, à ses besoins et aux collaborateurs appelés à les employer. On peut citer, parmi ces outils, le « wiki », sorte d’encyclopédie d’entreprise s’appuyant sur une démarche collaborative ; les différents acteurs de l’entreprise ont la possibilité d’y apporter leur contribution à travers des articles ou des contenus explicatifs. Ces informations sont ainsi laissées à la disposition de tout collaborateur susceptible d’en avoir besoin dans la réalisation de ses tâches. C’est le principe de Wikipedia, mais appliqué à l’industrie.

Consultez également notre article sur : La transmission du savoir dans l’industrie, que faire?

La capitalisation d’expériences participe également à l’amélioration continue et à l’élimination des situations problématiques. Elle correspond, en effet, à la dernière étape du cycle WV (ou cycle en 7 étapes) de Shoji Shiba, outil de référence pour la résolution des problèmes. On parle alors de capitalisation du progrès et cela comprend les phases d’analyse du problème, de ses causes, de ses effets et la programmation de la solution.

Une démarche valorisante pour les actionnaires de l’entreprise

Lorsque l’on accorde une attention particulière à la protection et à la transmission des savoirs, les personnes qui les appliquent au quotidien ne peuvent que se sentir valorisées.

Prenons l’exemple d’un responsable appelé à prendre sa retraite. Un autre collaborateur dont il a la responsabilité est choisi pour lui succéder à son poste. Sur une période définie et jusqu’au départ du futur retraité, tous deux vont travailler en binôme afin de permettre au nouveau responsable de s’initier à sa nouvelle mission et ses nouvelles actions. Au contact de l’ancien, il va apprendre à gérer ses nouvelles responsabilités, à intégrer les ficelles et les subtilités du métier, mais aussi hériter de conseils et d’astuces pour être plus efficace. Cette transmission des savoirs et leur capitalisation valorisent l’ancien responsable comme le nouveau ; pour le premier, c’est une reconnaissance de son rôle, de son statut et de son expertise au sein de l’entreprise, à travers la transmission de son savoir-faire. Pour le second, c’est le fait de pouvoir bénéficier d’un tel accompagnement, ainsi que la perspective de nouvelles responsabilités, qui sont gratifiants. Aussi, cela permet de garantit de bons rendements.

Vous avez un projet de transmission du savoir dans votre entreprise ? Contactez-nous pour qu’on puisse vous accompagner.

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