Certaines entreprises sont déjà entrées de plain-pied dans l’ère du digital en intégrant les nouvelles technologies qu’elle apporte et en se réorganisant en conséquence. D’autres viennent à peine d’entamer cette transformation numérique et multiplient les efforts pour ne pas être en marge de cette évolution. Toutes savent pertinemment que c’est un passage obligé pour préserver leur compétitivité. Si elles l’appréhendent chacune à sa manière, leurs démarches se rejoignent dans les grandes lignes, comme la nécessité de travailler sur les multiples aspects que l’industrie 4.0 comporte : le collaboratif, l’accompagnement du changement, la mise en place d’une culture du digital en leur sein, entre autres.
La transformation numérique jusqu’au cœur de l’usine
Le monde de l’entreprise est en pleine mutation. La nature de cette mutation est évidente aux yeux de tous : le passage au digital. Il semble d’ailleurs que les organisations se donnent les moyens d’effectuer cette transformation, si l’on se réfère, par exemple, aux chiffres livrés par PwC (PricewaterhouseCoopers), le réseau d’entreprises spécialisées dans l’audit et le conseil aux entreprises. D’après une étude récente menée par ce dernier auprès de plus de 2000 acteurs de l’industrie dans une vingtaine de pays, les entreprises industrielles projettent d’investir plus de 900 milliards de dollars (860 milliards d’euros) par an dans leur transformation digitale d’ici 2020.
La marche est donc bien lancée, d’autant plus qu’elle est encouragée par des perspectives optimistes, les entreprises interrogées lors de cette étude estimant pouvoir bénéficier d’un retour sur investissement en mois de 2 ans.
La voie de la transformation numérique dans laquelle l’industrie s’est engagée va inévitablement bouleverser les organisations au sein des entreprises. Elle promet d’importants changements dans le rôle de l’Homme dans l’usine, un phénomène que l’on observe déjà depuis plusieurs années : des métiers jadis et jusqu’à présent dévoués aux humains sont destinés à être pris en charge par des machines, mais parallèlement, d’autres nouvelles qualifications voient le jour, notamment dans les domaines de la maintenance prédictive et du paramétrage des systèmes de contrôle.
Le développement de la cobotique, dans laquelle des robots assistent l’Homme et certaines de ses tâches sont automatisées, s’inscrit dans cette logique de transformation des métiers, caractérisée par l’hybridation et la requalification des postes.
Les systèmes interconnectés, la mobilité et la modification de la relation entre l’entreprise, ses partenaires et ses clients (avec, aussi, la personnalisation accrue de l’offre) sont d’autres aspects inhérents au développement de l’usine numérique.
S’adapter au changement
L’arrivée du digital dans l’industrie pousse donc les entreprises à s’adapter et à faire en sorte que l’ensemble de ses collaborateurs puissent le faire également. La mise en œuvre de nouvelles technologies et méthodes passe par l’élaboration d’une démarche facilitant l’acceptation, par les employés, de ces outils et supports qui modifient leurs pratiques et leur environnement de travail, jusque dans la manière d’avoir accès aux instructions de travail (portés sur supports numériques) et de les appliquer.
Pour cela, une politique de conduite du changement rondement menée est à organiser. Egalement appeléeaccompagnement du changement ou pilotage de l’innovation, elle implique la formation des membres de l’entreprise pour leur permettre d’acquérir les connaissances théoriques et pratiques nécessaires.
Elle induit donc l’instauration d’une véritable culture du digital au sein de l’entreprise, considérée par nombre de spécialistes comme étant un facteur-clé du succès de la transformation numérique.
À propos de Picomto
Picomto vous accompagne sur la conduite au changement liée à la mise en place de la solution pour créer, gérer, partager, consulter et analyser des instructions visuelles de travail.
Planifiez un appel avec nous pour découvrir comment on peut vous accompagner.
Laisser un commentaire