Améliorer sa production industrielle, aussi bien en termes de quantité que de qualité, ne suffit plus. L’on tend, aujourd’hui, de plus en plus vers la nécessité de proposer une offre personnalisée, répondant à des demandes spécifiques de la part d’une clientèle aux exigences croissantes. Pour satisfaire, donc, à ces obligations de qualité, de quantité et de personnalisation, l’intégration de nouveaux outils sur les lignes de production et les chaînes d’approvisionnement est nécessaire pour toutes les industries (industrie agroalimentaire (agro), automobile, aéronautique pharmaceutique, etc.).
Chaine de production : améliorer le recueil des informations
Dans le monde de l’industrie, la maîtrise et l’exploitation de l’information sont cruciales, car elles contribuent, dans une grande mesure, à la performance et l’amélioration continue.
L’un des principaux enjeux dans l’entreprise est de recueillir un maximum de renseignements utiles sur son propre fonctionnement et de pouvoir les utiliser pour améliorer de systèmes de gestion de production dans tous ses aspects et gagner en productivité et en compétitivité.
Dans une chaine de production moderne (une ligne de production automatisée) ou ligne de fabrication, des capteurs se trouvent sur les machines automatisées, mais aussi sur les produits eux-mêmes pendant leur élaboration. Ils permettent de recueillir des données qui, une fois dûment analysées, apportent la possibilité de déterminer les points forts et les points faibles des différentes étapes de processus, et donc d’optimiser les premiers et d’apporter les correctifs nécessaires aux seconds.
L’objectif de l’automatisation de la chaîne de production, bien évidemment, est d’atteindre des niveaux de qualité qui soient à même d’assurer à l’entreprise la satisfaction client souhaitée et éviter la surproduction des produits finis. Il s’agit également de réduire les coûts en éliminant les défauts et défaillances pouvant survenir sur la chaine de production automatisée, de préférence de manière anticipée. Les documents numérisés sont, dans cette optique, d’une utilité avérée, aidant autant au recueil de l’information qu’à sa remontée et sa communication. C’est le cas notamment du formulaire de non-conformité ; digitalisé, il permet un remplissage plus facile et plus rapide de la part des collaborateurs munis de tablettes et d’écrans tactiles et autres supports nomades. Par la suite, ces données sont remontées aisément et instantanément vers les services et responsables concernés : chef d’équipe, chef d’atelier, contremaître, responsable qualité, responsable de production, conducteur de ligne, responsable de ligne, conducteur de machine, opérateurs de fabrication, chef de ligne, pilote de ligne, etc.
Consultez également notre article sur : Fiche d’anomalie, fiche de progrès… Comment les utiliser pour améliorer la production?
Suivre les nouvelles exigences de flexibilité
De nos jours, dans le secteur industriel, si une partie de la production au sein d’une même entité demeure standardisée, on assiste à une demande de personnalisation croissante de la part du client. Ce dernier ne se contente plus de disposer d’un produit de qualité ; ce qu’il souhaite également, c’est d’avoir entre les mains un produit « customisé », unique, dont il a pu choisir les options et paramètres par le biais d’une interface du site de l’entreprise (qui permet d’ailleurs à cette dernière de récolter des informations supplémentaires sur les attentes des clients). C’est notamment le cas dans l’industrie automobile, où l’on peut commander, depuis bien longtemps déjà, des véhicules avec certaines fonctionnalités supplémentaires. Les nouveaux outils offrent davantage de latitude au niveau des processus de production afin que celles-ci puissent s’adapter à ces demandes de personnalisation.
Transformer l’environnement et le rôle de l’opérateur
L’implémentation des outils modernes apporte son lot de changements dans la manière de produire, de travailler. L’environnement de travail de l’opérateur s’en voit profondément modifié, se voulant plus sécurisé, mais aussi plus stimulant et plus ouvert à l’initiative et à la créativité.
Bien entendu, la réduction continue de la pénibilité du travail est l’un des grands avantages que présentent les avancées technologiques, les tâches « ingrates » étant laissées aux moyens matériels et logiciels. Tout en restant acteur de la production, le collaborateur tend davantage vers un rôle de suivi et de supervision des machines et voit ses compétences sans cesse élargies. En résumé, il peut se concentrer davantage sur les tâches à forte valeur ajoutée.
Guidé par les instructions de travail digitales qu’il peut consulter sur son écran tactile, l’opérateur est, en outre, mieux protégé contre le risque d’erreur et de non-conformité. Ces modes opératoires industriels numérisés sont présentés sous des formats plus diversifiés et plus « parlants », comportant des éléments interactifs et graphiques, voire même des présentations vidéo des tâches à accomplir au sein du poste.
Picomto est spécialisé dans la digitalisation et l’optimisation des documents techniques, instructions de travail, modes opératoires dans les entreprises industrielles. N’hésitez pas à nous contacter si vous voulez en savoir plus sur la solution logicielle.
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