On compte la standardisation parmi les acteurs majeurs de la success story de l’industrie japonaise, puis dans d’autres pays ayant eu la bonne idée de lui emboîter le pas. En effet, elle pour but premier de garantir la comparabilité d’indicateurs décrivant des phénomènes dans l’espace et dans le temps.

  • Quels en sont les principes ?
  • Quelles améliorations permet-elle ?
  • Quelles en sont les conditions de réussite ?

Standardisation : un listing des opérations pour uniformiser les actions

La standardisation a vu le jour dans les années 1950 et 60 au Japon, plus précisément chez Toyota. Deux industriels japonais en sont considérés comme les pères : Taiichi Ohno et Shigeo Shingo. Ce choix stratégique s’inscrivait dans une logique de relance économique et d’efficacité maximum menée par le pays du Soleil-Levant après le désastre de la 2e Guerre mondiale. Et il a porté ses fruits en aidant considérablement l’industrie japonaise à devenir l’une des plus performantes du monde.

La standardisation façon Toyota est même devenue un modèle encore suivi, étudié et revisité de nos jours.

Elle consiste à favoriser et mettre en œuvre le pilotage de la production en série de modèles standards en mettant en place des normes de référence. Il s’agit, dans une méthodologie de Lean Manufacturing, de lister et décrire les opérations devant être effectuées par chaque collaborateur à chacun de leur poste de travail. Standardiser les méthodes de travail implique également d’identifier les outils de gestion et ressources à mettre en œuvre pour atteindre les résultats prédéfinis. Cela permet de générer plus de valeur ajoutée et plus de bénéfices. Sans oublier, bien évidemment, que la standardisation permet de mieux piloter les productions (processus de fabrication) et de mieux informer les consommateurs.

Conjointement, elle insiste sur des aspects spécifiques de l’activité dans l’industrie comme les actions ayant trait à la sécurité et à la qualité.

Les standards ainsi élaborés sont documentés, prenant diverses formes : procédures, instructions de travail, fiches de contrôle, spécifications techniques, consignes de sécurité, etc.

Des logiciels d’instructions de travail digitales, comme Picomto, permettent de créer ces types de documents en respectant les normes industrielles en question dans un environnement de travail. En effet, il permet de standardiser chaque document de la même façon.

En plus de Toyota, nous trouvons également Agile qui travaille avec des standards dans ses environnements informatiques. Ces derniers sont élaborés dans le but de challenger, changer, s’améliorer et aider dans la résolution de problèmes. Nous pouvons dire que la standardisation, s’inscrivant dans le management de la qualité (mise en place d’une démarche qualité), se présente comme un véritable faciliteur de travail. Elle garantit, ainsi, à la fois la qualité et la satisfaction.

Il faut savoir que l’analyse du cycle de vie du produit fait également l’objet d’une standardisation internationale avec la norme ISO déterminant les grandes étapes du procédé.

Quels bénéfices peut-on attendre de la standardisation ?

Le travail standardisé vise à éliminer les variations dans les processus et méthodes de travail opérationnels, car ils sont sources d’erreurs dans l’environnement du travail. Or, celles-ci ont un coût, car leur correction consomme de la matière, du temps et des ressources. De cette manière, la standardisation rend les opérations plus efficaces.

En d’autres termes, nous pouvons dire que la standardisation de la production ainsi que l’amélioration des processus logistiques permettent la réduction des coûts et l’élimination de tout type de gaspillage et activités à non valeurs ajoutées.

Standardiser la gestion de projet permet aussi d’adapter la production aux variations des demandes des clients, quantitativement parlant. Ce qui permet de garantir l’efficacité opérationnelle et la satisfaction client.

La standardisation contribue, par ailleurs, à renforcer le moral et la motivation au sein des équipes, qui voient aussi leurs compétences consolidées. La formation des nouveaux employés en profite aussi à travers les documents de référence qu’elle implique de produire.

C’est une méthode que l’on associe à la démarche d’amélioration continue de la qualité, notamment de type Kaizen, puisqu’elle suppose de modifier régulièrement les standards pour qu’ils demeurent au service de la performance. Taiichi Ohno dit, à ce sujet, que « là où il n’y a pas de standard, il n’y a pas d’amélioration continue. »

Notons que le bureau des méthodes, étant l’interface entre la production et le bureau d’études, il est en mesure de garantir le bon déroulement des processus.

Les préalables à une stratégie de standardisation réussie

La standardisation ne peut tenir ses promesses que lorsque les conditions de réussite sont réunies. Ces préalables sont les suivants :

  • La disponibilité, l’accessibilité et la lisibilité des documents référentiels : leurs utilisateurs (employés) doivent pouvoir y accéder facilement et les comprendre tout aussi aisément afin de réaliser correctement leurs tâches, conformément aux standards. Les informations qu’ils contiennent doivent être brèves et claires afin de limiter les interprétations et prévenir les erreurs.
  • Les documents standards nécessitent également qu’on les fasse « vivre » : ces référentiels ne sont pas figés. Ils sont appelés à être remis en question et améliorés, mais ces mises à jour ne doivent pas donner lieu à la cohabitation d’anciens (donc erronés) supports avec les nouveaux (ceux « updatés »). La digitalisation des documents industriels fournit une aide précieuse à cet égard.
  • La standardisation est une méthode dont le succès dépend grandement de l’implication de tous les acteurs : responsables de sites, opérateurs et agents chargés des contrôles.

La standardisation avec un logiciel dédié

La standardisation des documents industriels est grandement facilitée par l’usage d’une solution dédiée pour cet usage. Chez Picomto, leader européen des logiciels d’instructions de travail digitales, nous concentrons tous nos efforts pour proposer une réponse aux problématiques métier des industriels en adéquation avec les normes et réglementations en vigueur.

Le passage vers l’industrie 4.0 implique l’adoption des technologies de l’information pour la standardisation des processus, l’amélioration de la productivité et l’optimisation du processus de production. Pour simplifier la définition de l’industrie 4.0, nous pouvons dire qu’il s’agit d’une nouvelle manière de gérer et d’organiser les méthodes de production.

Standardisation

Les méthodes et outils de travail devant faire l’objet d’une normalisation pour jouer le rôle de référentiel aux différents opérateurs intervenant sur le processus de production. En fait, standardiser les processus et digitaliser la documentation permet d’atteindre l’excellence opérationnelle en implémentant des méthodes d’élimination des gaspillages, des Six Sigma, du Lean Manufacturing, etc. Il ne faut pas oublier que la standardisation des procédures permet à l’entreprise de s’aligner aux normes internationales.

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