Pourquoi donner plus d'autonomie aux opérateurs sur les lignes de production ?

Plus que jamais, dans le monde de l’industrie, l’accent est mis sur la valorisation des compétences et du capital humain en général. Le temps où les opérateurs étaient considérés comme de simples exécutants ou des préposés aux machines est révolu. Ils sont désormais incités à devenir des protagonistes à part entière de la chaîne de valeur en voyant leurs missions élargies et leurs postes évoluer au gré des améliorations des moyens de production et des processus. C’est ainsi que l’on assiste à l’éclosion d’organisations misant davantage sur des petites équipes et ateliers autonomes, constituées de collaborateurs bénéficiant d’une meilleure compréhension de leur environnement de travail et poussés à s’impliquer beaucoup plus dans le développement du projet commun.

Des opérateurs plus autonomes pour la maintenance et les changements de série

A première vue, le lien direct entre une autonomie accrue accordée aux collaborateurs et un meilleur rendement obtenu sur les machines semble peu évident à établir. Pourtant, il existe bel et bien, et c’est notamment du côté de la maintenance et du changement de série qu’il faut chercher pour le comprendre.

En effet, lorsque l’on s’intéresse à la maintenance productive totale (TPM), on s’aperçoit que l’un de ses fondements est la participation des utilisateurs des machines à l’entretien de ces dernières, en plus d’assurer la remontée d’informations depuis le terrain. Autrement dit, les opérateurs n’attendent pas les techniciens de maintenance pour effectuer certains types d’interventions, comme la maintenance de niveau 1. Plus autonomes, ils sont amenés à réaliser les petites opérations de maintenance qui permettent aux moyens de production de conserver leur bon état, de fonctionner de manière optimale et donc de préserver leur durée de vie et leur valeur patrimoniale. Les opérateurs peuvent se charger de nettoyer, de détecter des anomalies, de relever des mesures et des enregistrements sur les équipements, ce qui contribue à réduire les temps d’immobilisation et améliore donc la productivité.

On est bien dans la démarche proactive portée par la TPM, qui prône la maintenance tout en poursuivant la production ou en la pénalisant le moins possible, ainsi que la participation de tous les collaborateurs aux activités clés de l’entreprise.

Favoriser l’implication et l’investissement personnels

Dans l’industrie comme dans tout type d’organisation, les règles et les normes sont importantes, mais elles ne doivent pas être beaucoup trop rigides pour ne pas inciter à les contourner. Plus d’un spécialiste en psychologie et en management mettent en avant le fait qu’il n’y a pas plus humain que de chercher à fuir la contrainte et la pression. Ces dernières peuvent, certes, donner des résultats probants, mais sur une durée limitée. A l’inverse, on loue de plus en plus les vertus de l’encouragement et de la confiance, car ce sont eux qui s’avèrent fructueux sur le long terme.

Autrement dit, c’est ce qui fait que le collaborateur s’intègre au projet de l’entreprise, ait envie d’en être un véritable acteur. Cela implique de laisser davantage le champ libre à l’esprit d’initiative et d’innovation, et ce, aussi bien dans la maintenance, comme nous l’avons vu dans la partie précédente, que dans d’autres domaines comme l’amélioration des processus et des modes opératoires.

Picomto est la solution pour créer, exploiter et analyser des modes opératoires connectés qui permettent aux opérateurs de gagner en autonomie grâce à des instructions visuelles et précises des tâches qu’ils doivent réaliser comme pour les changements de série et la maintenance de niveau 1. N’hésitez pas à nous contacter pour en savoir plus.

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